Massage ou pratique spirituelle
Traditionnellement, le massage thaï n’a jamais été considéré comme une pratique spirituelle étroitement liée à l’enseignement bouddhiste. Le temple était le lieu où étaient dispensés et enseignés les massages ; encore actuellement, une des plus grandes écoles est le Wat Pho (wat = temple) à Bangkok (les salons de massage sont récents). Le nuad-bo-rarn («ancien massage» en thaïlandais) puise ses sources dans les traditions chinoises et indiennes. Si cette pratique est ancestrale en Thaïlande, elle reste inédite en France. A ne pas confondre avec le fameux body-body des quartiers chauds de Bangkok, sa technique repose sur une succession de pressions sur des points d’énergie (la digitopuncture), associés à des mobilisations articulaires et des étirements (stretching). Le nuad-bo-rarn fait partie du véritable art de vivre des Thaïs. En Thaïlande, il est pratiqué dans les centres médicaux, mais aussi au temple et dans le cadre familial. Se faire masser fait partie, depuis des siècles, du quotidien, favorisant ainsi une bonne circulation des énergies. Si les Thaïs désirent rendre leur corps sains et vigoureux, sensible et calme, c’est afin d’avoir un mental harmonieux, détendu et silencieux, de façon à libérer l’esprit. Recevoir le nuad-bo-rarn, c’est envisager le massage, non plus comme une pratique exceptionnelle mais comme un nouvel art de vivre contemporain, accessible à tous.
Comment se déroule une séance de massage ?
Un bon masseur commence par se recueillir afin d’être totalement concentré sur la personne ; l’acte de masser est une méditation ; le masseur œuvre avec une conscience, une attention et une concentration totales. Ceci n’est pas toujours facile ; mais tout un monde sépare un massage dispensé dans cet état d’esprit méditatif d’un «travail». Dans l’attitude méditative, le donneur développe sa sensibilité et sa disponibilité au receveur, en état de «bonté aimante», et il propose au receveur le meilleur pour ce dernier. Le receveur du nuad-bo-rarn est habillé de confortables vêtements de coton. Habitude asiatique, de peuples respectueux et pudiques ; respect du donneur pour le receveur, respect de l’autre, de sa peau, le vêtement protège physiquement le receveur (la séance est longue, le corps peut se …
Les femmes et les hommes ont un capital comportemental double, composé du principe masculin et du principe féminin. Carl Gustave Jung a défini à ce propos les notions de Logo et Eros qui correspondent aux principes masculin et féminin conscients et à Anima et Animus qui en sont les versants inconscients.
Les forces conscientes
Le principe masculin est « logos ». Le logos est une aptitude à penser et à ordonnancer ; cela consiste à discriminer avec détachement les différents éléments d’une situation puis à les structurer pour en faire un assemblage rationnel. Le logos est organisateur du monde.
Le principe féminin est « éros ». L’éros est une aptitude relationnelle ; cela consiste à faire naturellement des liens avec les éléments en présence, les entrelacer. Les situations sont prises dans leur globalité. Le propos est davantage de « faire avec » que de transformer.
L’observation nous montre cependant la plupart des hommes « frontalement » logos et la plupart des femmes « frontalement » éros ; cela ne veut pas dire que c’est exclusif. La pression sociale est forte et les hommes sont plus poussés vers le logos et les femmes vers l’éros.
Les forces inconscientes
Dans la perspective jungienne l’inconscient possède deux types de contenants :
L’inconscient personnel qui se remplit avec les événements vécus par le sujet. Ce sont en général des émotions et des souvenirs trop forts que l’on ne peut pas garder au niveau de la conscience. Ils sont ainsi oubliés, déniés, refoulés. L’inconscient collectif, qui ne correspond pas à un inconscient de groupe, mais à un réservoir personnel empreint, bien au-delà du sujet lui-même, des traces de l’histoire de l’humanité. Ces traces sont des énergies en potentiel qui peuvent se manifester à l’insu de la personne. Jung les a appelées « archétypes ».
Anima et Animus
La vie est faite de dualités. Les forces en présence se complètent ou s’opposent. Les éléments du conscient et de l’inconscient vont être soumis à ce mouvement de balancier. A un contenu conscient va correspondre un contenu inconscient en miroir. La psyché consciente masculine étant chargée de logos va avoir dans l’inconscient des forces à connotation d’éros. Ces forces vont s’exprimer en utilisant l’affect.
Extrait de la revue GénérationTao.com
Le Secret du PAPILLON
Quand la prise de conscience ne suffit pas ! Il faut un travail qui va me permettre de lâcher ma valise, sinon, je la regarde, je la vois mais je suis incapable d’ouvrir ma main. C’est le secret du Papillon: Déconditionnements, autorisations, déblocages, libération de sa sexualité, éradiquer ses saboteurs, sortir du « devoir » et de la culpabilité, mettre au jour et dénoncer les interdits ou contrats parents, nettoyer sa lignée et ses mémoires négatives, reconnecter avec son enfant intérieur, la confiance et l’estime de soi.
Ne nous résignons pas, c’est possible de changer
la trajectoire de sa vie !
M : 35 ans – Moi qui après plusieurs épisodes dépressifs, avais tendance à subir ma vie par manque de confiance en moi, je suis venue chercher dans le « secret du papillon » une façon de reprendre ma vie en main avec l’espoir concret de me passer de traitements médicamenteux. Je ne suis pas déçue de ce magnifique voyage qui m’a offert tout un panel d’outils très concrets pour m’apprendre à dialoguer avec mon enfant intérieur et à me retrouver. Si en arrivant, je me demandais un peu ce que je faisais là, je me suis finalement vite sentie en sécurité. Les innombrables surprises que réserve Luc ont eu le pouvoir de me dérouter et de me mettre à l’épreuve. Mais c’est comme cela qu’on apprend. Toujours dans le respect de mes limites et de ce que je suis vraiment. Je suis aussi admirative de voir combien Luc a pu trouver les mots justes, précis et efficaces qui ont percuté mon être profond, et ce toujours avec la plus haute bienveillance. A la sortie du papillon, je me sens transformée et ô combien ravie d’avoir pu m’offrir ce cadeau inestimable.
Profonde GRATITUDE à toi Luc pour ta créativité, ton dévouement, ta patience, ton hospitalité, ton humour !!! MERCI aux papillonnes pour leur soutien, leur gentillesse et leur sens du partage !
Aujourd’hui, je me sens connectée à la Source. Il n’appartient qu’à moi de consolider cet acquis au travers du travail d’intégration !
S : J’ai retrouvé mon univers familier depuis quelques heures et, comme dans la chanson de Goldman : « des flots de couleurs éclatent, et le beau semble bien plus beau, rien vraiment ne change mais tout est différent, comme ces festins qu’on mange, seul ou en les partageant ».
J’ai vécu une expérience unique, inimaginable, inoubliable, irréversible. Il y a un avant et un après. Je n’attendais rien de précis, j’y allais un peu par curiosité, en me disant que si ça ne me plaisait pas, je partirais sans préavis. Un risque maitrisé en somme, à l’image de ma vie. Je n’étais pas vraiment rassurée à mon arrivée. Je ne savais rien du stage : je n’avais absolument aucune idée de ce qui m’attendait (et heureusement : celle qui entrait dans le cocon serait partie en courant !). Et je suis allée de surprise en surprise : ou plus exactement d’expérience en expérience. Je me suis trouvée face à moi-même sans possibilité de me fuir ou me réfugier derrière une certitude. Une mise à nu qui va bien au-delà de l’apparence.
Je me suis heurtée à mes résistances de plein fouet, comme on se prend un mur dans la figure. Avec comme seul choix : je continue ou j’arrête là. L’image qui m’est venue est celle du film « Indiana Jones et la dernière croisade », lorsque les personnages sont acculés sur une corniche étroite, face à un précipice que rien ne permet de franchir. Indiana a alors l’idée d’oser avancer un pied dans le vide, et par miracle, un chemin de pierre apparait…lorsque tout semble perdu, sans issue, il faut juste oser avancer. C’est là qu’est la voie.
Et c’est la vie qui a gagné. Je suis restée, pour ma renaissance. Et ça vaut le coup. Vraiment.
Le Papillon, ce sont des moments intenses, bouleversants, traversés ensemble : tout est utile à vivre, tout a du sens. Que puis-je dire de plus sans dévoiler ce qui en est l’essence ?
Je ressens aujourd’hui une profonde gratitude pour Luc, à qui pourtant j’ai eu du mal à faire confiance (je suis d’un naturel méfiant et sceptique !!) et que j’ai testé (oui oui je l’avoue : mine de rien, je ne pouvais m’empêcher de me demander à qui j’avais à faire), et pour les autres petites chenilles qui m’ont accompagnée dans cette transformation. Parce qu’il m’a fait le cadeau, en 4 jours, de comprendre ce qui m’emprisonnait depuis 53 ans, et prendre conscience que c’est ma responsabilité de décider de changer les choses.
Alors MERCI, MERCI à toi, Luc, et MERCI à vous toutes : vous êtes extraordinaires, je ne vous oublierai pas.
M : Depuis ma sortie du cocon, je sais que je ne serai plus jamais la même. A 45 ans, j’étais toujours en proie à mes angoisses, prisonnière du regard des autres, de ma honte, de ma peur d’oser faire, je me sentais sans cesse débordée… et puis ces questions qui revenaient régulièrement le matin : à quoi ça sert de se lever, est ce que je vais arriver à faire TOUT ça… Et cette boule au ventre qui revenait si souvent… Le stage du papillon m’a permis de faire ENFIN le grand nettoyage de printemps dans ma tête et dans mon corps, d’arrêter de buter et de rouvrir sans cesse mes vieilles blessures. Guidée par Luc, enveloppée par sa bienveillance et celle de mes merveilleuses comparses papillonnes, j’ai réussi à me dégager de mes lourdes chaînes ! J’ai vécu une véritable renaissance à laquelle je n’arrive pas encore complètement à croire tellement elle est inouïe, bouleversante, magnifique ..! Depuis que je suis sortie du cocon et revenue à la réalité, je le conseille à tous les gens que j’aime… Le stage du papillon c’est une sorte de potion magique, comme dans Astérix…et quand on l’a bue on découvre comme c’est bon d’être soi et de se sentir belle ! Alors, même s’il faut encore que je consolide mes ailes , je sais aujourd’hui que je suis une formidable papillonne qui va s’épanouir de plus en plus, déplacer des montagnes et faire des merveilles ! Merci Luc. Merci aussi pour ce magnifique cadeau que tu m’a permis de m’offrir : oser regarder les gens dans les yeux, du pur bonheur !
AL : Quelle aventure, quelle renaissance ! J’ai vécu 4 jours extraordinaires de connexion à mon vrai moi, de rencontre avec mon enfant intérieur, de dénonciations des interdits et autres mauvaises pensées qui m’assaillaient et me sabotaient. J’ai appris que je pouvais me sécuriser par moi-même, ne plus dépendre du désir de l’autre et nourrir mes besoins sans souffrir d’espérer que d’autres les comblent. Luc propose avec son processus du Papillon une expérience merveilleuse, puissante, hors du commun, d’une richesse inouïe, à un rythme tel que les résistances et le bavardage du mental ne peuvent s’immiscer. C’est puissant, magique et transformateur dans la durée, un vrai renversement, une réelle renaissance. Luc se donne à fond, je salue son engagement, son énergie, son implication généreuse, bienveillante et diablement confrontante. Pour qui veut vraiment se transformer, se libérer, abandonner l’ancien, le Papillon est tout simplement providentiel.
V : « Me voilà Papillonne. Quelle étrange et agréable sensation que celle d’un monde nouveau qui se présente à moi. Une autre vie est possible, je le sens, le perçois, le devine. C’est un monde magnifique où les hommes sont beaux, puissants, protecteurs.
Je ne les méprise plus, je ne suis plus en colère où en compétition. J’aime leurs regards et leur soutien.
Toute ma gratitude Luc pour m’avoir ouvert les yeux en étant pour moi le premier de ces hommes beaux et bons.
Merci pour tout, ton professionnalisme, ton incroyable engagement, ton attention aux détails les plus précieux, ta bonne humeur inébranlable et ton intelligence. A l’aube de la cinquantaine, vivre le processus du Papillon est le plus beau cadeau que je pouvais m’offrir. Je n’ai plus un instant à perdre. »
A : Mon retour dans la vraie vie s’est passé dans une alternance de moments de grâce (en grande majorité, c’est une chance) et des confrontations plus dures avec la vie et son cortège de mémoires, habitudes et autres conditionnements. J’ai chassé, rassuré et je suis très content du résultat.
J’essaye de mettre le témoignage de ces 3 jours en mots clairs et fidèles…..je me lance. De retour de Pezenas après les quatre jours du Papillon j’ai l’impression subtile et très agréable de reprendre la même vie, la mienne ça tombe bien, mais dans une autre dimension, avec une autre grille de lecture. Tout est à la même place mais le poids et l’importance des choses semble modifiés. Le résultat est très clairement palpable: sensation de légèreté, de clarté, de fluidité. Le fait d’avoir identifié, cerné, expliqué les principaux mécanismes de mes conditionnements , résultats de mon histoire personnelle, me donne réellement la capacité de terrasser mes dragons. Mes peurs, colères et autres symptômes désagréables ou même handicapant deviennent les résultats logiques des processus que j’ai instinctivement mis en oeuvre petit pour récolter amour et reconnaissance de mes parents.
Ce qui est extraordinaire dans ce Papillon c’est l’ensemble du processus. Tout d’abord son timing: 15 jours de préparation, 4 de stage très intensif et 3 mois d’intégration; ensuite la diversité et la complémentarité des outils utilisés: ….et enfin l’incroyable qualité de l’être humain qui anime le tout, Luc avec compétence bien sûr mais aussi sincérité, honnèteté, extrème sensibilité, humour, bienveillance sans réserve même quand elle prend la forme d’une confrontation dure et inconfortable et surtout, surtout, une grande humilité.
Luc ne m’a rien promis d’autre que de me montrer le chemin avec talent, force et conviction. A moi de décider de crapahuter étape après étape, jusqu’au bout du processus, c’est ma responsabilité et c’est encore une spécificité qui me touche dans ce Papillon: je suis l’artisant de mon bonheur.
P : « J’avais décidé de faire le stage du Papillon en couple, après que ma femme en ait constaté les effets – surprenants – dans l’évolution d’une de ses amies. Je savais que le stage traitait des problématiques individuelles et non de couple, mais que le faire ensemble était … un énorme plus. Et … c’est vrai. Nous savons maintenant ce qui appartient à l’un et à l’autre, et comment avancer pour évoluer chacun de notre côté et éviter les tensions qui nous rendaient la vie commune … impossible ! Nous avons recommencé à faire des projets en commun, et à envisager un avenir à deux, ce qui était loin d’être le cas avant « le Papillon ». Le chemin est encore long, mais j’ai tous les outils pour arriver à ma destination. Donc merci à Luc pour sa clarté, son intuition, son implication, son exigence, la qualité de la préparation du stage, et celle du suivi post-stage.
L : Un travail d’introspection et d’expérimentation intense et approfondi, qui m’a permis d’identifier clairement les liens entre mon passé et la façon dont je mène ma vie. J’ai pu me détacher définitivement de mes parents tout en gardant l’amour pour les personnes âgées qu’ils sont devenus. En mettant des mots sur les interdits que j’avais intégré, j’ai pu en dénoncer les causes et rompre avec des fonctionnements qui sont maintenant inutiles et nuisibles à mon bonheur de vivre.
Je repars avec des outils précis. J’ai pris des engagements puissants et j’ai pu intégrer dans tout mon corps la confiance en ma détermination de poursuivre le travail de déconditionnement amorcé pendant le stage grâce aux pratiques indiquées sur ma feuille de route. J’ai confiance en ma capacité de me libérer et de vivre ma vie de papillon sans jamais renoncer. Je redis à Luc toute ma gratitude d’avoir conçu les étapes de ce processus à partir de son expérience et de l’intensité de son implication dans cet enseignement qui apporte un soutien infaillible et une transparence totale au processus de transformation. Merci Luc d’avoir cru en moi et de m’avoir permis d’ancrer en moi la confiance en mes engagements. Merci à mon amie qui m’a recommandé ce stage et mes amis du cocon, nouveaux papillons ; sans vous tous, je n’aurais pas pu rendre réel un tel miracle. Merci à P, mon mari, de s’être engagé avec moi dans cette promesse de libération, d’avoir cru en moi, d’avoir cru en lui. Une plus grande sincérité est déjà apparue entre nous grâce à ces 4 jours et la vie du couple nouveau P/nouvelle L promet d’être passionnante.
M : Jamais je ne pourrais assez te remercier pour le cadeau que tu viens de m’offrir. Je sens que l’énergie qui était figé en moi, viens de se réveiller pour irriguer tout mon corps. Mon esprit est clair, là où avant il n’y avait que confusion. Les pièces du puzzle tournaient dans ma tête sans que je puisse les remettre dans le bon ordre, ni les relier entre elles. J’avais la sensation d’être dans une impasse. Je comprends maintenant ce qui dans mon histoire a fait que je me suis renié, oublié pour obtenir l’amour qui me manquait tant. Je comprends que j’ai essayé de vivre une vie qui ne m’appartenait pas et je sais ce que j’ai à faire pour faire émerger et nourrir le nouveau M. Je pars avec ma feuille de route, confiant dans mon avenir, soutenu par toi et par tout ce que j’ai véçu au sein du groupe, dans notre cocon d’éclosion. Je sais ce que je veux et ne veux plus. Je connais mon chemin. Sur le chemin du retour, j’ai eu envie de partager cela avec des personnes chères qui sont en souffrance, pour leur dire qu’il n’y a pas de fatalité; qu’il est possible de repartir sur de nouvelles bases, qu’il est possible de choisir sa vie. J’ai l’espoir que l’énergie qui m’animait en leur parlant de ma révolution, leur donnera l’envie de libérer leur papillon. Encore mille merci. BIG BIG HUG.
D : « Je te remercie Luc pour ta franchise et ton engagement. Merci également pour ta finesse d’analyse et ta justesse. Tu as eu cette capacité à me bousculer, à m’ouvrir les yeux, mais toujours avec cœur et bienveillance. Tu ne m’as pas emmené là où c’était le plus confortable pour moi, mais plutôt là où c’était le plus utile, pour que je pose cette conscience à cet endroit précis, sur cette fragilité, au moment où je la vis, pour que j’apprenne, que je m’éveille, que je me comprenne, non plus avec ma tête, mais avec mes tripes. Merci aussi pour toutes ces surprises, ces rituels et ton approche tantrique qui font beaucoup dans l’originalité de ce stage Papillon. »
La danse du masculin et du féminin dans l’intimité sacrée
Au départ, le concept d’intimité sacrée ne parle pas vraiment aux hommes qui souhaitent améliorer leur sexualité en participant au travail que je propose, soit au sein des stages pour couples, soit au sein des stages pour les hommes. Ce n’est pas les arguments qu’ils avancent lorsque nous parlons du pourquoi de leur démarche. Ils aimeraient surtout mieux comprendre leur partenaire pour qu’elle puisse avoir plus de désir pour eux et la rencontrer plus souvent. Ce sont majoritairement les femmes qui ont ce désir et qui initie la démarche d’une sexualité différente.
Les hommes se posent des questions très pragmatiques telles que :
Comment me sentir confiant dans la sexualité sans être pour autant dans la performance, et comment lâcher le mental ?
Comment combler ma partenaire ?
Comment m’y prendre avec ma partenaire quand hier elle était d’accord et aimait ma manière de faire et qu’aujourd’hui ça ne la branche plus ? Je ne sais pas ce qu’elle attend, il y a toujours quelque chose qui ne va pas pourtant je fais des efforts mais ça ne marche pas.
Je me sens bloqué parce que je ne sais pas comment m’y prendre pour aborder ma partenaire quand j’ai envie d’elle, sans la faire fuir ou qu’elle refuse la rencontre par manque d’envie. C’est souvent moi qui ai envie mais j’ai peur de me faire remballer et du coup je perds mes moyens.
Je ne comprends pas pourquoi elle me reproche de ne pas être présent dans la rencontre alors que je fais tout pour essayer de la satisfaire ?
Comment contrôler l’éjaculation pour faire durer la rencontre sans être dans la performance ?
Je me sens frustré dans la sexualité et je suis abonné à la pornographie mais ça ne me satisfait pas pour autant, et en plus, ça ne branche pas ma partenaire.
C’est parce qu’ils se sentent perdus, bloqués ou impuissants à satisfaire leur partenaire qu’ils acceptent de faire une démarche, tout en espérant qu’ils auront des outils à mettre en pratique rapidement et que le problème sera réglé. Même si la démarche ne leur parle pas trop parce qu’ils n’ont jamais expérimenté l’introspection, ou peu, ils veulent bien essayer de s’y prendre autrement. Mais c’est d’abord plus par curiosité qu’ils viennent au stage et parce que leur partenaire le leur demande, que pour explorer leur for intérieur.
Si les femmes se sentent relativement à l’aise avec leur monde intérieur, pour les hommes ce n’est pas forcément naturel car ce n’est pas leur monde. Tout en eux les pousse à l’extérieur et ils doivent donc explorer un domaine dans lequel ils ne sentent pas tous forcément à l’aise.
La quête du masculin va permettre à l’homme d’investir son énergie masculine avec une nouvelle conscience. L’homme a besoin de proximité sexuelle pour s’ouvrir à son ressenti, pour sentir l’amour qu’il a pour sa partenaire, pour revenir dans son corps mais sa manière d’investir ce besoin le pousse encore à l’extérieur de lui car l’excitation sexuelle le piège dans les mêmes automatismes.
L’excitation est bienvenue car c’est le point de départ de l’activité sexuelle, elle alimente le désir, mais elle a besoin d’être canalisée d’une manière correcte sinon elle entraine l’homme (aussi bien que la femme d’ailleurs) dans les mêmes ornières parce qu’elle prend le dessus et ne sert plus vraiment l’amour, elle sert la recherche de satisfaction, ce qui n’est pas tout à fait la même cible. Même si elle soutient le désir sexuel, elle crée une forme d’agitation, elle alimente bien souvent le mental et un but à atteindre pour satisfaire la décharge orgastique, la recherche d’un plaisir conditionné par des mécanismes automatiques et quasiment toujours vécus sur le même mode. Ces automatismes servent tout d’abord la reproduction et deviennent routiniers et peu satisfaisants lorsque ce n’est plus la procréation qui est le moteur mais la rencontre.
C’est là que le tantra peut prendre le relai, c’est à dire, offrir d’autres apprentissages pour transformer les automatismes et faire durer le plaisir pour servir la rencontre de deux sexes, de deux coeurs et de deux âmes.
L’excitation prend sa source dans notre vitalité. Elle s’exprime comme une sorte d’étincelle qui voudrait se déployer dans la rencontre amoureuse plutôt que dans d’autres activités physiques. Cette étincelle doit être canalisée pour être transmutée en amour. Si l’homme ne s’emploie pas à transmuter cette énergie d’excitation, celle-ci va parfois jouer en sa défaveur car au fil du temps, si sa partenaire a moins de désir pour lui, c’est sans doute parce qu’elle se sent envahie par cette énergie d’excitation sexuelle alors qu’elle aspire à ressentir d’abord l’amour pour pouvoir s’ouvrir et accueillir son partenaire sexuellement. Sa porte d’entrée à elle c’est le coeur avant le sexe.
Tant que la femme ne se connait pas vraiment, elle est aussi piégée par l’énergie d’excitation. Pendant quelques temps elle va y répondre mentalement en acceptant la rencontre sexuelle telle que l’homme la propose, mais petit à petit, comme ce n’est pas son carburant, son corps et son sexe se ferment et son désir s’amenuise, sans qu’elle ne sache trop pourquoi. Lorsque les femmes entament une démarche de croissance personnelle, (elles sont nombreuses à le faire, beaucoup plus que les hommes) elles ont besoin de cohérence entre le corps, le coeur et l’esprit. Elles n’ont alors plus envie d’être l’objet du désir de l’homme pour se sentir aimées. Elles ont envie d’être aimée et de partager cette cohérence corps, coeur, esprit avec leur partenaire, y compris dans la sexualité. C’est pourquoi elles seront plus facilement initiatrices d’une démarche qui permette d’allier la sexualité et la spiritualité, l’être et le faire.
Dans la démarche tantrique, l’homme apprend à se recentrer pour réunir le sexe et le coeur car pour lui se sont 2 mondes qui ne cohabitent pas. Il est souvent soit dans l’amour, soit dans le sexe, le tout dirigé par son mental. Ses organes génitaux étant à l’extérieur de lui, toute son énergie vitale le pousse à chercher de la satisfaction à l’extérieur de lui. Parfois c’est tellement extérieur que même son sexe peut lui sembler être un objet extérieur et déconnecté de l’ensemble du corps, ayant pour fonction de donner et recevoir du plaisir. Si son sexe est objectivé, il transpose également cette objectivation sur la femme et cette objectivation le maintient dans son mental.
En étant centré sur le plaisir de sa partenaire, il est heureux et va se sentir aimé et confiant au risque de s’oublier lui-même et de ne jamais être vraiment nourri au fond de son coeur. Il entre en relation intime avec un projet, un objectif à atteindre et se met souvent une pression pour que le but soit atteint avec satisfaction car ça le sécurise. L’excitation le centre principalement sur l’autre et l’entraine dans le FAIRE, avec des manières de faire qui ne sont pas suffisamment habitées, corps/sexe, coeur, âme. L’excitation sexuelle restant logée uniquement au niveau génital, elle est expulsée au dehors par l’éjaculation et son coeur n’est jamais vraiment touché. En aimant ce plaisir là, il alimente son mental et pense aimer sa partenaire qui lui procure ce plaisir là mais son être, son âme et son coeur restent au bord du chemin sans qu’il ne s’en rendre compte. La rencontre reste superficielle. Au final, cela ne satisfait pas pour autant sa partenaire qui l’attend aussi dans l’être. Pour lui, ÊTRE présent c’est FAIRE ce qu’il sait faire, en pensant bien faire et il ne comprend pas toujours ce qu’elle attend et lui reproche. Il n’a jamais eu le goût d’une communion plus profonde, même s’il y aspire.
Le tantra sert à déconditionner l’homme de ses croyances et de ses habitudes liées à l’excitation sexuelle pour petit à petit apprendre à raffiner cette sensation d’excitation, à l’utiliser pour prolonger la rencontre en étant plus détendu et ouvert plutôt que de se laisser happer par une course vers le pic orgastique en ligne droite. Bien souvent c’est son corps qui le pousse à faire ce chemin – problème d’érection, éjaculation trop rapide – panne de désir… indiquent que le mental ne soutient plus cette excitation et qu’il est temps de s’y prendre autrement. Il doit lâcher le connu et les automatismes qui ne fonctionnent plus pour aller à la rencontre de lui-même.
La difficulté de la femme est de réellement habiter son sexe pour en connaître le fonctionnement, en être la gardienne pour accueillir la puissance de l’homme en étant totalement aux commandes, maître à bord pour s’abandonner en toute confiance en se sentant en sécurité. Ses organes génitaux doivent être explorés, sentis, investis de l’intérieur, être habités de sa propre présence pour pouvoir y accueillir la présence de l’homme. Si elle n’habite pas totalement son vagin, lors de la pénétration, le pénis va investir un lieu vide, ce qui fera remonter l’homme dans sa tête. Si les deux partenaires sont alors chacun dans leur mental, il n’y a pas de rencontre profonde et satisfaisante, ils sont simplement confrontés à leur mental et à leurs frustrations.
Si la femme est d’abord dans son coeur, elle doit apprendre à investir son sexe avec amour en respectant son rythme, en étant à l’écoute de sensations pour guider son partenaire vers ce qui est bon pour elle, pour l’inviter dans son jardin.
L’homme est polarisé sur le sexe, la femme sur le coeur. La rencontre sexuelle doit servir à unir ces 2 polarités pour que la communion est lieu : comme-union du sexe, du coeur et de la conscience.
Le processus du tantra invite donc chacun des partenaires à habiter totalement leur corps et leur coeur en conscience, en étant à l’écoute des sensations, en respirant correctement pour que l’énergie sexuelle soit le lien entre ces 3 pôles et que la rencontre soit totale. Lorsque chacun est centré en soi, la danse peut avoir lieu. Les deux partenaires seront alors au service de cette danse et non pas uniquement centrés sur l’excitation et la course à l’orgasme.
L’intimité sexuelle prend ses racines dans notre inconscient. Si nous n’allons pas à la rencontre de qui nous sommes et de nos fonctionnements, comment peut-on prétendre rencontrer l’autre ? La sexualité consciente nous apprend à nous connaître, à grandir avec l’autre et à s’ouvrir à l’amour, un amour bien plus profond qui nous entraîne dans un frémissement intense et extatique qui nous ré-UNIFIE, nous fait nous sentir complet et plein. Le véritable amour entre un homme et une femme peut alors ouvrir le chemin de l’intimité et de la connexion à laquelle chacun aspire. Même si les hommes et les femmes fonctionnent différemment, ils ont en commun cette aspiration à être en connexion et à danser ensemble d’une manière fluide, naturelle et nourrissante… et ça s’apprend !
Stage d’été pour couples : grandir en amour avec le slow-sex du 23 au 30 juillet
Stage d’été pour les femmes du 16 au 23 juillet et cycle sur le féminin sacré dès l’automne
Stage réservé aux hommes : l’art d’être un bon amant du 11 au 13 novembre.
SOURCE www.espacetantrayoga.com
mariage lumineux, mariage heureux
Tantrisme et chamanisme :
Marier le tantrisme au chamanisme revient à créer l’union sacrée. Mais tantrisme et chamanisme n’ont-ils pas toujours été unis ? Quoi qu’il en soit, cet heureux mariage est régulièrement célébré par Marie Jésus Sandoval au cours de ses ateliers. Marie Jésus : un sacré bout de femme et une femme sacrée qui bout… d’énergie. Et pas de n’importe laquelle : la kundalini. L’énergie cosmique qui est le carburant d’une inoubliable expérience dont aucun participant ne sort de la manière dont il y est entré.
De visions en rencontres
Avec un tel prénom et un voyage entre la vie et la mort dès sa petite enfance, le destin de Marie Jésus Sandoval ne pouvait pas confiner cette fille de la Terre à une vie comme les autres. De visions en rencontres, sa quête spirituelle l’a menée de la tradition ayurvédique au chamanisme, en passant par de nombreuses découvertes, dont la sexualité sacrée des Amérindiens sera un élément clé. D’initiations en maîtrises, elle a extrait des profondeurs de sa conscience sa vraie nature, et sans rien demander, elle est devenue chamane.
Personne n’est venu par hasard
Au cours de son atelier « Tantra et Chamanisme », la chamane laisse s’exprimer toute son expérience, confortée par la sagesse des anciens, dont on perçoit la bienveillante présence. Le taux d’énergie augmente au fil des heures, au rythme des tambours et d’un programme savamment ajusté à l’évolution du groupe.
Omniprésente, Marie Jésus fait tourner les énergies. La danse, la voix et la respiration rythment l’accès des stagiaires à la puissance créatrice de l’énergie sexuelle et vitale.
Les battements des tambours sont autant de pulsations mettant les cœurs au diapason de l’amour universel. Les corps suivent et les mémoires se lèvent comme des soleils intérieurs surgissant des passés embrumés. Le courant passe de mieux en mieux, s’accélère et allume la guirlande des chakras, harmonisés pour accueillir la
venue de la virevoltante kundalini. Les énergies féminines et énergies masculines fusionnent.
Peu à peu, l’exploration sensorielle emporte les participants vers des horizons nouveaux de la sexualité.
On donne et on reçoit, dans le plus strict respect de la personne. La complicité propulse l’esprit de groupe vers les sommets.
Comme une irrésistible montée de sève
Bientôt le taux d’énergie parvient à son zénith. Comme une irrésistible montée de sève, l’essence de l’être jaillit soudain des profondeurs de la conscience : la kundalini. Le serpent de feu se réveille, la conscience s’élargit, l’animal totem se révèle.
Dans les phases suivantes, ce dernier guide les participants dans leur quête de vision. Les portes des quatre directions s’ouvrent vers les horizons du vaste univers. Autant d’incitations à la découverte du Soi, au-delà de la dualité, vers l’unité. Aux moments d’extase succèdent des instants de béatitude.
Puis des moments d’échange, de partage, d’encouragements, et de consolation, pour ceux chez qui de vieilles blessures ont ressurgi. Le groupe est là. Personne n’est venu par hasard. Le bâton de parole passe de main en main et les mots résonnent de coeur en coeur. La voie est ouverte, le travail peut continuer, mais chacun son chemin, chacun son rythme. A chacun de choisir sa direction, guidé par le souffle bienveillant des ancêtres et protégé par l’animal totem.
Marie Jésus Sandoval : « Le Tantra et le Chamanisme sont l’expression d’une spiritualité incarnée et d’un savoir ancestral de guérison. Ils nous révèlent par échos la profondeur de notre Être, font résonner la force universelle de vie… »
par Jean Luc Nussbaumer
Pour en savoir plus :
AMRITA LA VOIE SACREE
avec Marie Jésus SANDOVAL-AMRITA
Le TANTRA et le CHAMANISME sont l’expression d’une spiritualité incarnée et d’un savoir ancestral de guérison. Ils nous révèlent par échos la profondeur de notre Etre, font résonner la force universelle de vie. Portes de la Sagesse d’un grand TOUT, ils nous permettent d’accéder au rayonnement de notre Puissance Créatrice, de notre Energie Sexuelle et Vitale.
- Formation Tantra
– Formation Massage Tantrique
– Formation Féminin sacré
– Semaine Tantrique spécial couple
– Semaine Tantra et Chamanisme
– Célébration Nouvel An Tantrique
Marie Jésus SANDOVAL – AMRITA – Formatrice Tantra
Animatrice et Teacher certifié de l’Institut Skydancing Tantra.
Tel 03 89 59 08 54 – Portable 06.15.24.45.82
Site internet: http://esprittantra.org
nouveau site internet: www.femininsacre.org
Les pouvoirs secrets de la sensualité reliée au Tantra et au Tao
« Et si …Il était temps,
De devenir doux et puissant
D’embrasser la vie à bras le corps
De se laisser toucher au coeur
De savourer chaque instant intensément
De surfer sur les vagues de stress
De digérer ses blessures et ses soucis
D’être vrai et sensuel
D’être soi avec plaisir tout simplement
Et de goûtiez l’immense plaisir de vibrer totalement
avec Sa réalité …«
JL
Le Tantra apporte de la profondeur, du sens, de la saveur et du relief à notre vie. Le Tantra permet une autre approche de la sexualité, de la sensualité, de notre corps, de notre travail et de nos relations…
Un des secrets du Tantra réside dans l’ECOUTE, de soi, de l’autre, de l’instant. C’est ce qui permet de savourer autant l’intensité du stress que celle du plaisir.
Un autre secret du Tantra, c’est ACCUEILLIR, MAINTENIR, SOUTENIR l’intensité dans la détente…Ce qui amène a rassembler tout ce qui est séparé, dans un état de plénitude absolue.
Le Tantra est avant tout une démarche de COMPLETUDE, une conscience extatique, une initiation hors sentiers tracés, libre de toute forme de pratique, et il amène justement à se libérer de la forme pour aller à l’essentiel, au-delà de toutes les formes : vibrer, être présent intensément de tout son être et le savourer en conscience. Le tantra amène à dissoudre les habitudes, les besoins, les schémas, les craintes, les blocages, qui sont justement des formes cristallisées à l’intérieur du corps qui empêchent parfois de vivre pleinement son corps, le moment présent….et le plaisir !
Le Tao fut la première philosophie à considérer l’énergie sexuelle comme un moyen de transformation personnelle, en lien avec la santé, la longévité et la conscience…Cette approche rejoint celle du Tantra puisqu’ il s’agit d’accueillir les flux et les reflux, le donner let recevoir, les va-et vient des mouvements en résonnance avec votre respiration et de prolonger le plaisir dans la mesure et la souplesse.
La force du Tao, c’est d’englober, soutenir et fusionner des forces contraires comme le désir, le vouloir et l’abandon, le « céder », le chaud et le froid, l’intensité et la détente….
Le Tao vous amène une approche de la vie « à pleine dents » au-delà des zones de confort, un plaisir sensoriel intense, holistique, multiple.
La stimulation de tous les méridiens d’énergie éveille votre corps en profondeur, elle permet de recharger, d’accorder et de faire vibrer votre corps comme la caisse de résonnance d’un instrument de musique.
Le Tao comme le Tantra invite à la lenteur, la fluidité, à l’écoute du souffle, de la force, du flux, du silence et de l’infini…C’est l’art de vivre des moments hors du temps dans son quotidien et de rencontrer l’éternité de l’instant.
Le Tao, comme le Tantra, nous révèle la capacité de nous laisser surprendre, de S’EMERVEILLER par ce qui advient, par notre innocence, par la magie de l’instant, par notre SENSUALITE cachée.
« Etre Sensuel, c’est rentrer en résonnance Extatique avec Soi et l’Univers »
La Sensualité est un pouvoir méconnu …Je dirai aujourd’hui que c’est la capacité de se mettre à vibrer, capacité de recevoir et de rentrer en résonnance avec une sensation, c’est l’art de se mettre en mouvement entre le oui et le non, de se libérer de toutes les formes établies, de percevoir la douceur infinie et de fondre de plaisir …Alors cela amène à se laisser toucher au plus profond de soi-même par cette douceur rayonnante et la renvoyer en écho au stimuli. Le stimuli peut venir d’une personne, mais aussi d’une musique, d’un plat, d’un habitat…C’est juste une vibration qui rayonne comme un sourire…et ainsi la sensualité devient une résonnance ou un voyage permanent, au pays infini des sensations…Une danse à laquelle il faut rajouter la dimension du plaisir….Et c’est ainsi que j’ai pu le mieux toucher l’état d’extase et avec la conscience universelle et avec mon cœur et mon corps telle qu’ est évoquée dans le Tantra. Parfois seule dans un restaurant…parfois dans un regard partagé, parfois en me laissant transporter par un paysage de nature idyllique…parfois en serrant un être cher… Cela demande également un état de relaxation, un état d’écoute, d’innocence, d’abandon, d’émerveillement, d’unisson….C’est pour tout cela que la sensualité est d’après moi un chemin incontournable pour savourer et vibrer pleinement notre potentiel.
Le massage est comme un instant suspendu dans notre quotidien, un espace de disponibilité totale… C’est donc une occasion privilégiée pour se laisser initier par son ressenti et intégrer la sagesse de son propre corps.
Le massage sensuel Tantrique est proche d’une méditation sensorielle, c’est aussi une « médecine » qui guérit la séparation qu’il y a entre notre mental et notre cœur, notre corps et notre âme.
Le massage abordé comme une méditation sensuelle nous fait prendre conscience de tout ce qui en nous, sépare notre expérience de vie d’une expérience extatique. Toutes les formes d’inerties, physique, émotionnelle et mentale. La sensualité comme « médecine » nous offre une façon dynamique de progressivement transformer cette inertie en énergie vivante et de façon ultime en EXTASE.
En reliant la conscience et l’expérience sensorielle, le massage sensuel Tantrique permet la jouissance et la puissance. Il canalise l’énergie vitale vers la manifestation de son potentiel dans la sérénité et l’intensité.
« Reconnaitre le plaisir d’être Unique »
par JL
De l’innocence érotique à l’Union Sacrée
Si nous nous trouvions dans une Tribu au fin fond de l’Amazonie, tout proche de la Nature, j’aimerais organiser pour toi une célébration de ton passage de l’enfance à l’adolescence, pour honorer l’éveil de ta sexualité.
Je trouverais un lieu très beau, accueillant, doux, au bord d’une cascade, pour cette première rencontre particulière entre une fille et un garçon, puis je m’effacerais sur la pointe des pieds, avec beaucoup de respect, vous laissant vivre la magie du moment présent.
Vous auriez l’espace pour vous découvrir, toi et celui ou celle qui vivrait cette célébration en ta compagnie, pour jouer à vous respirer, vous toucher, rire, vous parler, rouler dans la mousse humide et tiède, échanger de la tendresse, sentir le plaisir monter… et renouveler ces rencontres encore et encore, encore et encore… J’appelle cela l’innocence érotique ; elle est faite de jeux, de joie naturelle, d’amour, de sensualité et d’humour. Et puis un jour, une nuit, tu serais mûr-e, prêt-e à savourer et être dégusté-e entièrement.
Nous sommes en Europe, bien loin de l’Amazonie, dans ce monde où l’information circule si vite qu’il est difficile de s’arrêter pour sentir l’effet qu’elle produit lorsqu’elle atteint un de nos sens et pénètre en notre sein. Place au concret, à la performance, à la consommation et à l’autosuffisance !
Voici l’histoire, presque banale, d’un petit d’homme qui évolue dans sa vie.
Je regarde les nuages passer et je rêve que je suis sur l’un d’eux, respire une fleur, m’émerveille devant sa couleur en rentrant de l’école, souris… C’est bon de sentir le vent sur mon visage…
– « Ce n’est pas comme cela que tu vas gagner ta vie, Jérôme ! Ça ne sert à rien, tout ça ! Aller ! Arrête de rêvasser ! Vas faire tes devoirs ».
Ces mots me font mal. J’étais ouvert et vulnérable, léger et joyeux, à découvrir le plaisir de ressentir, de toucher, d’explorer. Là je me sens triste. J’ai envie d’un câlin, d’être touché, rassuré… Mais papa travaille et maman n’a pas le temps…Je suis seul dans ma chambre. Je me ferme, m’anesthésie. Ca fait de moins en moins mal. Je sens de moins en moins. Je comprends vite que mon carnet de notes intéresse bien plus mes parents que la joie de vivre que je perds à petit feu. Ceux qui se sont unis pour me concevoir dans une sexualité aimante semblent avoir oublié l’importance de l’éveil de mes sens, portes de perception et lien entre mon monde intérieur et celui qui m’entoure.
Je les aime fort et je suis triste. Il me manque quelque chose d’essentiel. Je ne sais pas quoi. Je n’ai pas les mots pour l’identifier. Je n’ai pas appris. Je sens juste que ça serre là, dans mon cœur, dans la gorge. D’ailleurs je me demande si je les aime vraiment. J’ai envie de tendre les bras mais ils restent de plus en plus droits, figés. Comme ma tête qui regarde loin maintenant, si loin que je ne vois plus ceux qui sont tout près.On dirait, lorsqu’ils s’approchent, qu’ils veulent obtenir quelque chose de moi, encore !Et moi, qu’est-ce que je veux ? Je veux la paix. Je rêve d’être détendu, d’aimer et d’être aimé, de caresses et de plaisirs infinis.
Noémie, ma petite amie, n’a pas d’orgasme. Je dois pourtant la faire jouir, lui donner plus de plaisir, devenir un bon amant, être plus performant. C’est lourd cette pression. Mais comment faire autrement ?
Ça ne marche pas.
Elle ne sourit pas.
Elle ne sourit plus.
Moi qui aimais tant son sourire… où vais-je trouver les ressources nécessaires pour continuer ? … Continuer quoi ?
Je suis en retard. Je n’arrive plus à me lever. J’ai mal partout… Ca serre dans la poitrine, j’ai des palpitations… Le médecin trouvera-t-il le bon remède ?
Je cours au travail et je tombe nez à nez avec un gros titre de magazine : «Ce que vous cherchez, vous l’êtes fondamentalement. » Je suis un peu ahuri, et interpellé ! Je ralentis.
« Des hommes témoignent :
– J’ai eu le courage d’être imparfait !
– J’ai abandonné l’idée que je me faisais de ce que j’aurais dû être!
– Vulnérable, je me sens plus fort.
– La gratitude a changé ma vie. »
Me revient le parfum de la rose que m’avait donnée ma grand-mère en me souriant, lorsque j’avais 5 ans. Elle était immense, cette rose, rouge avec un cœur de pistils jaunes, toute ouverte. Mon visage entier plongeait en elle. Chacun de ses pétales me caressait. Seul comptait ce parfum à la fois doux et acidulé, et le plaisir que cela me procurait.
Plongé dans ce souvenir, du rose sur mes joues, j’arrive au travail. Betty, ma collègue, me sourit. Elle savait que ce moment arriverait. Avant que la Fleur de mon cœur ne se referme, elle me parle de tantra, de sexualité sacrée, d’ambiance chaleureuse et aimante, de gratitude pour ce que la vie lui donne.
Mes yeux s’ouvrent grand. La curiosité m’éveille. Cette situation m’étonne et me semble si naturelle à la fois. Tout au fond de moi je sens qu’elle me parle de ce que je cherche, de qui je suis vraiment. J’ai envie de rire, d’hurler, de sauter en l’air, de faire le fou comme un gamin. Mon sexe bouge et se gonfle. Oui, je la sens la gratitude. Elle me permet de regarder autour de moi autrement. Je sens que je fais partie du Tout. J’ai envie de prendre soin de ce qui est là, d’en être le gardien, d’être avec cela sans en tirer le moindre profit. Juste de savourer l’instant présent ! D’ailleurs, elle sent bon, Betty. Mmmmh si bon. Elle me rappelle la rose de mes 5 ans. J’ai envie de m’approcher d’elle, de la respirer. Vais-je oser ? J’ai peur qu’elle me rejette. Elle me sourit, ferme les yeux. Les ouvre à nouveau et respire profondément. Elle pétille. Que m’arrive-t-il ? Je vibre. J’ai envie de la prendre fougueusement dans mes bras, de partager ce plaisir avec elle. Vivant ! Je me sens tellement vivant ! C’est chaud et bon dedans. Je ris. Comme ça, pour rien. Je ris comme un bébé qui gazouille.
– « Tu veux savoir mon secret ?
– Chaque jour je cultive ma capacité à m’émerveiller. Et je rends grâce de ce qu’il m’est donné de vivre, de ce que j’apprends, quelle que soit la situation. » me dit Betty. « C’est la meilleure des crèmes de beauté ! ». Elle sourit. Oui, ça semble bien fonctionner.
Je m’approche et lui tends les bras.
– « Viens ! ». C’est irrésistible. A quoi devrais-je résister, d’ailleurs? Elle s’avance vers moi. Elle est venue si près que ses courbes épousent mon corps. Et ça aussi c’est bon ! Comment se fait-il que ce soit si agréable, que je n’aie pas envie de fuir ? Je ne comprends rien ! Nos cœurs battent fort.
– « Merci ! Merci pour qui tu es, Betty. Ce que tu émanes semble être un baume pour mon cœur, un hymne à la Vie. »
– « Je te désire, Jérôme. J’ai envie de faire l’amour avec toi, très lentement, envie de m’unir à toi comme une vague se fond dans l’océan. »
Quelque chose m’échappe et m’attire, essentiel. C’est le mystère qui l’habite et m’enveloppe.
Vais-je m’y perdre ? Jusqu’où puis-je lui faire confiance ? Je sens mon armure se reconstruire. Oh ! Je suis las de combattre !
J’ai le goût de l’aventure, et déjà le goût d’Elle dans la bouche. J’ai envie de me laisser guider par mon sexe. Aimanté, il veut se brancher et contacter son col. Tiens ! Qu’est-ce que cette idée ? Je ne sais pas. C’est !
C’est le choix de m’éloigner de mes peurs… de goûter au Mystère.
Karine Nivon* et Alain Art te souhaitent le-la bienvenue dans les stages de tantra qu’ils animent. Cliquez ici >
*thérapeute psycho-corporel, elle est aussi rédactrice en chef de la revue Rêve de Femmes.